
(Source : SEC / Président de la SEC)
Le président de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a récemment prononcé une allocution majeure, affirmant que tous les crypto-actifs ne doivent pas être systématiquement considérés comme des valeurs mobilières. Il a précisé que les NFT (Non-Fungible Tokens), les Network Tokens (jetons de réseau) et les Digital Tools (outils numériques) se distinguent par leur utilité et leur fonction, et non par des caractéristiques d’investissement. Cette annonce marque un tournant dans la stratégie réglementaire de la SEC à l’égard du Web3 et de l’industrie crypto, visant à instaurer un cadre favorisant à la fois l’innovation et le respect des règles.
Lors de son intervention, le président a précisé que la SEC prépare un cadre de classification des tokens, fondé sur le Test de Howey, pour redéfinir quels crypto-actifs relèvent de la réglementation des valeurs mobilières. Il a rappelé qu’une idée reçue persistait sur le marché, selon laquelle tout token émis dans le cadre d’un contrat d’investissement serait définitivement considéré comme une valeur mobilière.
Cette approche va à l’encontre des principes juridiques établis et freine l’innovation. Le président a souligné : « Un contrat d’investissement est une relation, pas une étiquette. Une fois cette relation achevée, l’actif ne doit plus être considéré comme une valeur mobilière. »
Selon le cadre proposé, les crypto-actifs se répartissent en quatre catégories principales :
La classification vise à lever les ambiguïtés réglementaires, offrant aux innovateurs et investisseurs un cadre juridique transparent.
Le président de la SEC a insisté sur le fait que les contrats d’investissement n’ont pas vocation à perdurer. Lorsque les projets arrivent à maturité, que le code est achevé et que la gouvernance devient décentralisée, la dépendance au porteur du projet s’efface, mettant fin à la relation d’investissement initiale. À ce stade, les tokens doivent perdre leur statut de valeur mobilière.
En se référant à l’affaire Howey, il a rappelé qu’une fois le plan d’investissement dans la plantation d’oranges en Floride terminé, le terrain lui-même n’était plus lié au contrat d’investissement ; de même, la décentralisation d’un projet blockchain doit mettre fin au statut de valeur mobilière des tokens concernés. Cette position est largement adoptée sur le marché et perçue comme un signal positif de la SEC envers le secteur crypto.
Le président de la SEC a également affirmé que la réglementation vise à établir des principes clairs et applicables, et non à freiner l’innovation. À l’avenir, la SEC mettra en place des exemptions et des mesures de soutien, permettant aux développeurs d’émettre des tokens dans un environnement réglementaire défini, loin de toute incertitude.
Cette réforme permet aux innovateurs de se consacrer à la technologie et aux produits, sans être entravés par l’incertitude réglementaire. Le président a précisé : « Notre objectif n’est pas d’étendre notre champ d’action, mais d’assurer un développement dynamique du capital tout en protégeant les investisseurs. »
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L’intervention du président de la SEC marque une inflexion décisive dans l’attitude réglementaire américaine, passant du scepticisme à la compréhension, et d’un contrôle vague à une catégorisation claire. La SEC ne considère plus automatiquement les NFT, Network Tokens (jetons de réseau) et Digital Tools (outils numériques) comme des valeurs mobilières, apportant une clarté et une confiance inédites à l’industrie blockchain. Les économies de tokens et les applications décentralisées évoluent rapidement, et une régulation transparente favorisera l’innovation et la croissance collective. Comme l’a déclaré le président : « Notre mission n’est pas d’enfermer le futur dans le passé, mais de garantir que liberté et innovation prospèrent sous des règles solides. »





