La paire USD/CAD monte légèrement après avoir gagné environ un quart de pour cent lors de la séance d'hier, se situant autour de 1.3840 pendant les heures de trading asiatiques vendredi. Malgré la baisse de taux de la Fed prévue la semaine prochaine, le dollar a réussi à récupérer certaines pertes récentes alors que les traders attendent l'indice de sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.
Je suis sceptique quant à la durabilité de cet élan à la hausse. Le dollar fait face à des vents contraires significatifs après que des données sur l'emploi américain décevantes aient éclipsé des chiffres d'inflation plus élevés. Les demandes initiales d'allocations chômage ont grimpé à 263K, le niveau le plus élevé depuis 2021, dépassant largement les attentes de 235K. Cette faiblesse du marché du travail pousse de plus en plus les marchés à parier sur une action de la Fed, avec une spéculation croissante sur une éventuelle réduction d'un demi-point plutôt que sur la réduction d'un quart de point précédemment anticipée.
Pendant ce temps, le dollar canadien lutte avec ses propres problèmes. Les récents chiffres faibles sur l'emploi et l'inflation ont amené les marchés à évaluer environ 70 % de probabilité d'une réduction des taux de la Banque du Canada la semaine prochaine. Une impression de l'IPC particulièrement décevante pourrait faire grimper encore plus ces attentes, créant une pression supplémentaire à la baisse sur le loonie.
L'interaction entre l'inflation américaine ( qui a augmenté de 2,9 % d'une année sur l'autre en août ) et les préoccupations liées à l'emploi crée une tension intéressante dans cette paire de devises. L'IPC mensuel a accéléré à 0,4 % contre 0,2 % en juillet, tandis que l'IPC de base est resté stable à 3,1 % en glissement annuel.
Ce qui est particulièrement révélateur dans cette situation, c'est que les prix du pétrole, généralement un facteur majeur pour le CAD, ont été relégués au second plan par les attentes en matière de politique monétaire. Les décisions de trading dépendent désormais principalement de la banque centrale qui pourrait procéder à des coupes plus agressives, plutôt que du principal produit d'exportation du Canada.
Cette paire de devises illustre parfaitement comment le sentiment du marché a évolué ces dernières semaines, passant des craintes inflationnistes aux préoccupations de récession. L'environnement de trading est devenu de plus en plus réactif aux indicateurs économiques qui pourraient influencer la profondeur et le calendrier des réductions de taux des deux côtés de la frontière.
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USD/CAD hold des gains près de 1.3850 avant l'Indice de Sentiment des Consommateurs du Michigan
La paire USD/CAD monte légèrement après avoir gagné environ un quart de pour cent lors de la séance d'hier, se situant autour de 1.3840 pendant les heures de trading asiatiques vendredi. Malgré la baisse de taux de la Fed prévue la semaine prochaine, le dollar a réussi à récupérer certaines pertes récentes alors que les traders attendent l'indice de sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.
Je suis sceptique quant à la durabilité de cet élan à la hausse. Le dollar fait face à des vents contraires significatifs après que des données sur l'emploi américain décevantes aient éclipsé des chiffres d'inflation plus élevés. Les demandes initiales d'allocations chômage ont grimpé à 263K, le niveau le plus élevé depuis 2021, dépassant largement les attentes de 235K. Cette faiblesse du marché du travail pousse de plus en plus les marchés à parier sur une action de la Fed, avec une spéculation croissante sur une éventuelle réduction d'un demi-point plutôt que sur la réduction d'un quart de point précédemment anticipée.
Pendant ce temps, le dollar canadien lutte avec ses propres problèmes. Les récents chiffres faibles sur l'emploi et l'inflation ont amené les marchés à évaluer environ 70 % de probabilité d'une réduction des taux de la Banque du Canada la semaine prochaine. Une impression de l'IPC particulièrement décevante pourrait faire grimper encore plus ces attentes, créant une pression supplémentaire à la baisse sur le loonie.
L'interaction entre l'inflation américaine ( qui a augmenté de 2,9 % d'une année sur l'autre en août ) et les préoccupations liées à l'emploi crée une tension intéressante dans cette paire de devises. L'IPC mensuel a accéléré à 0,4 % contre 0,2 % en juillet, tandis que l'IPC de base est resté stable à 3,1 % en glissement annuel.
Ce qui est particulièrement révélateur dans cette situation, c'est que les prix du pétrole, généralement un facteur majeur pour le CAD, ont été relégués au second plan par les attentes en matière de politique monétaire. Les décisions de trading dépendent désormais principalement de la banque centrale qui pourrait procéder à des coupes plus agressives, plutôt que du principal produit d'exportation du Canada.
Cette paire de devises illustre parfaitement comment le sentiment du marché a évolué ces dernières semaines, passant des craintes inflationnistes aux préoccupations de récession. L'environnement de trading est devenu de plus en plus réactif aux indicateurs économiques qui pourraient influencer la profondeur et le calendrier des réductions de taux des deux côtés de la frontière.