En 2025, l’administration du président Trump a élargi de façon significative les droits de douane de la section 232, portant les taux sur les importations d’acier et d’aluminium de 25 % à 50 %. Cette orientation commerciale radicale a marqué une rupture nette avec les politiques précédentes, ces droits couvrant désormais 407 catégories supplémentaires de produits dits « dérivés » de l’acier et de l’aluminium.
L’impact de ces mesures s’est étendu à des partenaires commerciaux jusque-là exemptés, comme l’illustre la modification d’application des droits :
| Pays | Statut précédent | Statut 2025 |
|---|---|---|
| Canada | Largement exempté | Soumis à un droit de 50 % |
| Mexique | Largement exempté | Soumis à un droit de 50 % |
| UE | Exemptions partielles | Structure tarifaire modifiée |
La justification économique de ce renforcement tarifaire reposait sur la sécurité nationale, l’administration avançant que l’instauration d’un droit mondial de 10 % pourrait accroître l’économie de 728 milliards de dollars et créer 2,8 millions d’emplois.
Le Department of Commerce a joué un rôle central en instaurant un nouveau processus d’ajout de produits dérivés à la couverture de la section 232 via la Proclamation 10947. Cette proclamation a non seulement renforcé l’intensité des droits, mais aussi élargi leur portée à des industries manufacturières intégrant des composants en acier et en aluminium, dépassant ainsi le cadre des métaux bruts.
Ces mesures s’inscrivaient dans la ligne constante de Trump, pour qui les déséquilibres commerciaux représentent une menace pour la sécurité nationale, notamment face à la puissance industrielle chinoise, alors même que la Chine ne compte que pour moins de 1 % des importations directes américaines d’acier.
La stratégie tarifaire du président Trump visait avant tout à consolider la base industrielle des États-Unis et à limiter la progression de l’influence économique chinoise. En mars 2018, Trump a instauré d’importantes mesures protectionnistes, imposant 25 % de droits sur l’acier importé et 10 % sur l’aluminium. Ces mesures s’inscrivaient dans une politique plus large touchant de nombreux pays, avec des sanctions particulièrement strictes envers la Chine.
La structure des droits de douane variait stratégiquement selon les partenaires :
| Pays/Région | Taux de droits | Secteurs clés |
|---|---|---|
| Chine | 60 % (proposé) | Toutes importations |
| Canada | 25 % | Divers secteurs |
| Mexique | 25 % | Divers secteurs |
| UE | 15 % | La plupart des produits |
| Japon | 15 % | Divers produits |
Ces droits de douane ciblaient le déficit commercial américain avec la Chine, estimé à 295 milliards de dollars — son plus bas niveau depuis 2009, mais demeurant le plus important déficit bilatéral du pays. L’administration Trump qualifiait les pratiques commerciales chinoises de « coercition économique », en pointant notamment le vol de propriété intellectuelle.
Ces mesures de protection visaient à redynamiser l’industrie américaine en rendant la production nationale plus compétitive face aux importations. Cette volonté s’est traduite par l’octroi de crédits aux constructeurs automobiles américains pour compenser le surcoût des matériaux importés, bien que ces avantages aient été prévus pour être supprimés sous trois ans. Cette démarche illustre le nationalisme économique de Trump et l’engagement de son administration dans la reconstruction du tissu industriel américain, tout en contestant l’expansion de la puissance économique chinoise à l’échelle mondiale.
En avril 2025, l’administration Trump a lancé d’importantes enquêtes de la section 232 visant trois secteurs critiques : les produits pharmaceutiques, les semi-conducteurs et les minéraux stratégiques. Menées en vertu du Trade Expansion Act de 1962, ces investigations doivent déterminer si les importations dans ces filières compromettent la sécurité nationale des États-Unis.
L’enquête pharmaceutique, ouverte le 1er avril 2025, porte sur les médicaments importés et leurs ingrédients, point particulièrement sensible puisque la Chine représente 44 % des importations pharmaceutiques américaines en poids, ce qui crée une vulnérabilité sur la chaîne d’approvisionnement.
En parallèle, l’enquête sur les semi-conducteurs se concentre sur la dépendance technologique vis-à-vis de l’étranger dans un secteur crucial, aussi bien pour l’électronique grand public que pour la défense.
L’enquête sur les minéraux stratégiques, officiellement lancée le 22 avril 2025, a été traitée en priorité, soulignant l’urgence de la question. Elle traduit l’inquiétude liée à la dépendance américaine envers l’étranger pour l’approvisionnement de matériaux essentiels à la défense et à l’innovation technologique.
| Secteur visé | Date de lancement | Dépendance à l’importation US | Préoccupation sécuritaire |
|---|---|---|---|
| Produits pharmaceutiques | 1er avril 2025 | 44 % en provenance de Chine (poids) | Vulnérabilité logistique |
| Semi-conducteurs | 1er avril 2025 | Environ 5 % de Chine | Sécurité technologique |
| Minéraux stratégiques | 22 avril 2025 | Dépendance élevée à la Chine pour certains minéraux | Capacités de défense |
Si le Department of Commerce juge que ces importations menacent la sécurité nationale, ces enquêtes pourraient aboutir, dès 2026, à l’instauration de droits de douane, de quotas ou d’autres restrictions, prolongeant ainsi l’usage renforcé de la section 232 comme outil de politique commerciale.
Les droits de douane décidés par Trump ont fait l’objet de contestations judiciaires majeures, certaines ayant abouti devant la Cour suprême. Ces litiges portaient sur le pouvoir présidentiel conféré par l’International Economic Emergency Powers Act (IEEPA), remettant en cause l’étendue de l’autorité exécutive en matière de droits de douane. Les décisions rendues sont déterminantes pour la limitation du pouvoir exécutif dans la politique commerciale.
Les retombées économiques ont été profondes, perturbant les schémas de commerce international et les chaînes d’approvisionnement. Les études révèlent des impacts négatifs tangibles sur plusieurs indicateurs économiques :
| Indicateur économique | Effet des droits Trump |
|---|---|
| Croissance du PIB | Réduction notable |
| Prix à la consommation | Augmentation de 1 000 à 1 300 $ par foyer |
| Recettes fiscales | Plus de 88 milliards $ collectés jusqu’en août 2025 |
| Recettes prévues | Près de 1 800 milliards $ sur dix ans |
Ces droits ont entraîné une redirection des flux commerciaux mondiaux, les entreprises réorganisant leurs chaînes d’approvisionnement en se détournant des pays lourdement taxés. Les données témoignent d’un recul des importations en provenance de Chine et du Canada, tandis que les expéditions en provenance d’Asie du Sud-Est et du Mexique augmentaient. Les incertitudes sur les taux définitifs ont incité les importateurs à se tourner vers des marchés jugés moins exposés aux nouveaux droits. Malgré leurs objectifs protecteurs, ces mesures ont engendré une instabilité économique pour les entreprises et les consommateurs américains, en raison de la hausse des coûts et des perturbations logistiques.
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