Le géant pharmaceutique Pfizer a attiré l'attention des investisseurs grâce à un énorme taux de dividende de 7%. Cependant, ce retour séduisant est-il vraiment aussi attrayant qu'il n'y paraît, ou s'agit-il d'un piège à valeur caché ? Examinons la complexité de cette histoire.
Le dividende trimestriel de Pfizer est de 0,43 $ par action, ce qui correspond à un taux annuel de 1,72 $. Cela représente un rendement attractif de 7 % par rapport au prix de l'action actuel d'environ 25 $. Si vous vous intéressez à ces obligations offrant seulement 4 % à 5 % de rendement, il est difficile de résister au dividende de Pfizer. Mais avant de décider de tout investir, il est nécessaire de réfléchir à la question de savoir si ce séduisant 7 % cache d'autres subtilités.
Le taux de dividende de Pfizer est maintenant stabilisé à 89 %, après avoir légèrement reculé par rapport à un sommet de plus de 100 % atteint au cours des derniers temps. La direction s'attend à ce que le bénéfice par action ajusté en 2025 se situe entre 2,90 $ et 3,10 $, ce qui devrait ramener le taux de dividende à un niveau plus confortable, entre 55 % et 59 %. Bien sûr, cela est sous réserve que l'entreprise atteigne le point médian de ses prévisions.
Cependant, Pfizer fait face à des pressions financières à court terme, mais aussi à une crise imminente liée à l'expiration de la protection par brevet. L'expiration des brevets d'Ibrance en 2027, d'Eliquis en 2028 et de Vyndaqel dans les prochaines années devrait constituer un défi pour près de 30 % de son revenu annuel. Bien que la direction ait lancé un plan de réduction des coûts de 7,2 milliards de dollars pour tenter d'atténuer la pression, il reste à voir si cela pourra efficacement compenser les pertes de revenus structurelles.
La pipeline de recherche et développement de Pfizer est également quelque peu décevante. Bien que l'acquisition de Seagen semble être un point positif, il reste incertain combien de croissance de revenus cela pourra réellement apporter à Pfizer. Les domaines thérapeutiques que Pfizer tente sans cesse d'élargir ont subi des échecs, comme le médicament contre l'obésité danuglipron, qui a été abandonné en raison de sa toxicité hépatique, ce qui a fait manquer à Pfizer un marché potentiel de 200 milliards.
Pour les investisseurs, ce dividende de 7 % semble être une opportunité, mais c'est aussi un signal d'alarme. Face à l'expiration imminente de brevets et aux nombreux défis en matière de recherche et développement, il y a encore beaucoup d'incertitudes quant à la capacité de Pfizer à maintenir ce généreux dividende. Bien que la situation à court terme semble sans souci, la sécurité des perspectives à long terme reste pleine de questions.
Avant de décider d'investir dans Pfizer, il peut être judicieux de mieux comprendre d'autres actions de qualité sur le marché. Après tout, ce dividende de 7 % n'est pas seulement une compensation pour le risque, mais plutôt un flux de trésorerie pas si facile.
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Le géant pharmaceutique Pfizer a attiré l'attention des investisseurs grâce à un énorme taux de dividende de 7%. Cependant, ce retour séduisant est-il vraiment aussi attrayant qu'il n'y paraît, ou s'agit-il d'un piège à valeur caché ? Examinons la complexité de cette histoire.
Le dividende trimestriel de Pfizer est de 0,43 $ par action, ce qui correspond à un taux annuel de 1,72 $. Cela représente un rendement attractif de 7 % par rapport au prix de l'action actuel d'environ 25 $. Si vous vous intéressez à ces obligations offrant seulement 4 % à 5 % de rendement, il est difficile de résister au dividende de Pfizer. Mais avant de décider de tout investir, il est nécessaire de réfléchir à la question de savoir si ce séduisant 7 % cache d'autres subtilités.
Le taux de dividende de Pfizer est maintenant stabilisé à 89 %, après avoir légèrement reculé par rapport à un sommet de plus de 100 % atteint au cours des derniers temps. La direction s'attend à ce que le bénéfice par action ajusté en 2025 se situe entre 2,90 $ et 3,10 $, ce qui devrait ramener le taux de dividende à un niveau plus confortable, entre 55 % et 59 %. Bien sûr, cela est sous réserve que l'entreprise atteigne le point médian de ses prévisions.
Cependant, Pfizer fait face à des pressions financières à court terme, mais aussi à une crise imminente liée à l'expiration de la protection par brevet. L'expiration des brevets d'Ibrance en 2027, d'Eliquis en 2028 et de Vyndaqel dans les prochaines années devrait constituer un défi pour près de 30 % de son revenu annuel. Bien que la direction ait lancé un plan de réduction des coûts de 7,2 milliards de dollars pour tenter d'atténuer la pression, il reste à voir si cela pourra efficacement compenser les pertes de revenus structurelles.
La pipeline de recherche et développement de Pfizer est également quelque peu décevante. Bien que l'acquisition de Seagen semble être un point positif, il reste incertain combien de croissance de revenus cela pourra réellement apporter à Pfizer. Les domaines thérapeutiques que Pfizer tente sans cesse d'élargir ont subi des échecs, comme le médicament contre l'obésité danuglipron, qui a été abandonné en raison de sa toxicité hépatique, ce qui a fait manquer à Pfizer un marché potentiel de 200 milliards.
Pour les investisseurs, ce dividende de 7 % semble être une opportunité, mais c'est aussi un signal d'alarme. Face à l'expiration imminente de brevets et aux nombreux défis en matière de recherche et développement, il y a encore beaucoup d'incertitudes quant à la capacité de Pfizer à maintenir ce généreux dividende. Bien que la situation à court terme semble sans souci, la sécurité des perspectives à long terme reste pleine de questions.
Avant de décider d'investir dans Pfizer, il peut être judicieux de mieux comprendre d'autres actions de qualité sur le marché. Après tout, ce dividende de 7 % n'est pas seulement une compensation pour le risque, mais plutôt un flux de trésorerie pas si facile.